C’est au cours du salon des maires de l’Hérault le 30 septembre 2024 que nous avons eu l’honneur d’accueillir sur notre stand Monsieur Jacques LUCBEREILH sous-préfet de Béziers.

Il a été particulièrement attentif aux implications liées au risque cyber. Pour cette raison, nous lui avons proposé d’échanger sur ce sujet en nos locaux, dans un cadre plus « serein » que le salon des maires où les sollicitations et les obligations étaient nombreuses.

La rencontre

Cette entrevue a eu lieu le jeudi 5 décembre au siège d’Absys.

Tout au long de cette visite, nous avons constaté à notre grande satisfaction, que le relais local de l’état en la personne de Monsieur le sous-préfet est très conscient et préoccupé par les risques liés à la sécurité informatique.

L’état français très attentif au risque cyber dès 2009

En 2009, l’état français a créé l’ANSSI (l'Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information).

Elle définit la politique nationale de cybersécurité, assiste les administrations et opérateurs vitaux contre les cyberattaques, surveille les menaces numériques et coordonne les réponses en cas de crise.

En octobre 2017 la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr a vu le jour pour informer, sensibiliser et apporter des réponses et des conseils concrets aux structures touchées par une cyberattaque.

Cybermalveillance.gouv.fr a publié en décembre 2024, sa 3e étude sur la maturité cyber des collectivités.

Trop d’élus locaux peu conscients des risques encourus

Certains élus locaux (trop nombreux) pensent que leur collectivité est trop petite pour intéresser un pirate informatique. Nous avons partagé avec Monsieur le sous-préfet notre expérience d’attaques massives que nous contrecarrons quotidiennement, mais qui peuvent d’autant plus aboutir que les sites visés sont de petites et/ou moyennes collectivités.

En effet, ces structures du fait de leur taille pensent se situer sous la ligne d’intérêt d’un cyberattaquant et ne mettent pas en place les ressources nécessaires pour se protéger.

 

"En 2024, la cours des comptes a recommandé récemment d’augmenter le budget de Cybermalveillance.gouv.fr. Ceci est suffisamment rare pour le remarquer. "

En conclusion

Monsieur le sous-préfet est venu chez nous aussi pour comprendre comment nous nous efforçons de faire passer ce message. Il a bien identifié nos difficultés à faire comprendre ce danger à certains élus et décideurs locaux.

Il souhaite se saisir de cette question et réfléchit aux actions d’information possibles qui seraient de son ressort.

Nous tenons encore une fois à le remercier pour cette entrevue.